Faire des recherches sur de nouvelles technologies et techniques médicales

Les travaux des scientifiques permettent de faire la lumière sur les problèmes complexes de santé mentale qui touchent les membres des Forces armées canadiennes et leur famille.

RDDC a établi une approche à deux volets pour ses travaux en santé mentale qui comprend la recherche en sciences sociales et la recherche en sciences de la vie.

  • les indicateurs de santé physique, mentale et sociale des membres des Forces armées canadiennes après la transition de la vie militaire à la vie civile;
  • les facteurs de stress durant le déploiement et leurs relations avec les résultats en santé mentale après le déploiement;
  • la résilience psychologique et la conséquence des déploiements sur la santé mentale des militaires des Forces armées canadiennes;
  • la relation entre l’exposition au combat et la consommation d’alcool après le déploiement;
  • l’attitude à l’égard du recours aux soins de santé mentale.

Apprenez-en davantage au sujet de la recherche visant à améliorer les soins de santé mentale au sein des Forces armées canadiennes.

La magnétoencéphalographie (MEG) est une technique de neuroimagerie permettant de cartographier l’activité cérébrale en enregistrant les champs magnétiques produits par les courants électriques naturellement émis par le cerveau, à l’aide de magnétomètres très sensibles. 

In the Life Sciences domain, researchers are currently studying Mild Traumatic Brain Injury and PTSD

Les chercheurs s’intéressent aux effets physiologiques, comportementaux et cognitifs à long terme du traumatisme cérébral léger (TCL). Cette affection, plus connue sous le nom de commotion cérébrale, n’est pas nouvelle. Toutefois, il existe peu d’outils de diagnostic et de solutions de traitement. Bien que l’on puisse en diagnostiquer les symptômes, il n’y a pas de diagnostic définitif du TCL et aucun moyen d’en évaluer la gravité. Les chercheurs de RDDC, en coopération avec leurs partenaires, tentent de pallier ce problème en utilisant des techniques de neuroimagerie et l’identification des biomarqueurs pour déterminer s’il serait possible d’établir un diagnostic définitif du TCL et de l’état de stress post-traumatique (ESPT).

Dans le cadre de leurs recherches visant à trouver des moyens objectifs de diagnostiquer l’ESPT et le TCL, les Services de santé des Forces canadiennes (SSFC) et l’Hôpital pour enfants malades de Toronto (SickKids) ont effectué une démonstration réussie à l’aide de la magnétoencéphalographie (MEG), une technique de neuroimagerie en temps réel non invasive qui permet de voir quand et à quel endroit l’information est traitée dans le cerveau. En savoir plus sur les lésions cérébrales traumatiques légères.

L’identification des biomarqueurs pour le diagnostic du TCL et de l’ESPT

Les recherches de RDDC dans ce domaine visent principalement à déterminer si un biomarqueur ou un réseau biologique particulier peut permettre de prévoir objectivement quelles personnes sont plus susceptibles de développer un TCL ou un ESPT, lesquelles en guériront, lesquelles répondront le mieux aux traitements et quels traitements seront les plus efficaces.

« Après avoir travaillé pendant quelques années dans le secteur privé, j’ai accepté un emploi à RDDC en raison des défis uniques en sciences et en technologie auxquels sont confrontées les Forces armées canadiennes (FAC). Afin de trouver des solutions physiques et médicales pour contrer les risques biologiques auxquels sont exposées les FAC, j’ai constaté que je devais travailler avec des experts dans d’autres domaines en adoptant une approche multidisciplinaire, ce qui se révèle très stimulant. Travailler à RDDC me permet de communiquer facilement avec des experts canadiens et étrangers, dans tous les domaines des sciences et de la technologie. Ainsi, une équipe peut élaborer des solutions concrètes qui ont une incidence sur les militaires. Je suis fière de travailler quotidiennement avec des personnes dévouées et de pouvoir apporter une contribution. »

—Nora est une scientifique de la Défense qui travaille dans le domaine de la défense biologique

« En tant que scientifique au sein de RDDC, je trouve très gratifiant de travailler dans un domaine où il faut se pencher sur des besoins et des objectifs immédiats. Cela m’a fourni une excellente occasion de travailler à l’élaboration de contre-mesures médicales améliorées en collaboration avec des scientifiques canadiens et étrangers qui mettent au point des méthodes novatrices et inédites et des technologies de pointe. Je trouve très enrichissant de participer à des projets qui ont une incidence immédiate et de jouer mon rôle en tant que scientifique qui est d’évaluer et de faire progresser les découvertes scientifiques.»

—John est un scientifique de la Défense qui travaille à l’élaboration de contre-mesures médicales CBRN.

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